Pierre SARRAZIN
Né le 27 Décembre 1880 au lieu dit « Font Grimard » à Poligny.
Soldat tout d’abord affecté au 157e RI, passé au 158e RI, puis au 1er Bataillon de Chasseurs puis affecté comme pionnier au 11e Régiment de génie, enfin passé au 10e Régiment de Génie.
Il était le fils de Pierre Germain SARRAZIN et de Lydie DUMAS.
Mort Pour la France le 17 Septembre 1916 à Cléry sur Somme.
Inhumé à la Nécropole Nationale de CERISY Tombe individuelle 926
Sépulture de Pierre dans mémoire des Hommes
Fiche de Pierre dans Mémoire des Hommes
Recherche portant sur Jean Marie Pierre SARRAZIN, Sapeur au 10e régiment du Génie – 11e Compagnie du 20e Bataillon.Insigne réglementaire du régiment
Le 10e RG fut crée le 01 mai 1914 à TOUL, la devise du régiment est « A me suivre tu passes ».
Il s’illustre pendant la première Guerre Mondiale notamment à Verdun et en Artois.
Durant la Guerre le 20/11 est rattaché au profit de la division de réserve du 70e d’Infanterie.
En 1916 la Division est engagé sur le front de Verdun, en Septembre de la même année il part dans
la Somme transporté en camion.
On peut présumer que Jean SARRAZIN est décédé de ses blessures suites à l’attaque des troupes françaises aux alentours de la ville de Clery sur Somme, sa compagnie, à l’heure de sa blessure, se trouvait entre le bois Saucisse et le village de Clery.
Dans le Journal des marches et opérations, l’officier en charge du rapport des unités rapporte que la 11e Compagnie du 20e Bataillon remplace le 20/61 le 16 septembre à 07 heures 00.
Pendant toute la journée la division est sous le feu ennemi, les troupes Françaises arrivent à 30 mètres de leur objectif.
Lors de cette attaque, plus de 1400 hommes sont blessées, tués ou disparus
Cléry sur Somme aujourd’hui ( image google eath)
Vu du bois Saucisse sur la droite
Le travail des Sapeurs Mineurs
Représentation d’un travail de sape* français afin de miner une tranchée allemande.
*sape = La sape est une méthode de siège qui consiste à détruire une fortification ennemie en attaquant les fondations d’une muraille, d’une forteresse ou d’un château.
Cette méthode est également appelée combat de mines, guerre des mines ou plus simplement mine